Par Camille ROBERT — La Coalition avenir Québec (CAQ) a été élue en 2018 sur la base d’un programme qui ne mentionnait nulle part les femmes. Elles étaient invisibles, se fondant indistinctement dans les catégories de la famille, des aînés ou des travailleurs. Les rapports de genre et tous les conflits qui en découlent – inégalités salariales, plafond de verre, violence conjugale – n’existaient pas dans l’imaginaire politique de la CAQ. Ce n’était pas particulièrement étonnant, venant d’un parti campé dans la droite politique, où les candidates se faisaient rares et ne portaient pas nécessairement des valeurs féministes. Les seuls enjeux...