Par Annabelle BERTHIAUME, Camille MARCOUX, Valérie SIMARD et Etienne SIMARD — À partir de l'expérience d'une lutte pour la rémunération des études et des stages, avec la conception de travailleuses et de travailleurs en formation qu'elle implique, on peut poursuivre l'organisation dans les services publics une fois sur le marché du travail en réclamant une diminution du temps de travail et une uniformisation des salaires de toutes catégories d'emplois....

Suite aux mouvements de grève dans plusieurs pays d’Amérique latine et en Espagne le 8 mars 2018, le Collecti.e.f 8 maars s'est mis en place à partir de juin 2018. Charlotte Casier s'est organisée au sein du collectif bruxellois qui faisait un appel à la grève des femmes* en Belgique dès 2019. Le collectif appelait à une grève des femmes, soit une grève du travail rémunéré, du travail ménager, de la consommation et des études....

Par COLLECTIF — Le point de départ de la campagne des CUTE est d’ailleurs radicalement différent : les stagiaires, traditionnellement exclues des mobilisations étudiantes, étaient les protagonistes principales. Pendant quelques mois, elles sont devenues les actrices d’une grève offensive pour la rémunération des stages. Hors du radar de la gauche traditionnelle, elles ont mis en grève 60 000 étudiant·e·s et, pour une première fois dans l’histoire du mouvement étudiant québécois, des milliers de stagiaires étaient de la partie....

avec Annabelle BERTHIAUME - Si la gauche considère depuis longtemps, l'usine comme le lieu ultime de l'exploitation de ses ouvriè·re·s, dans le livre Te plains pas, c'est pas l'usine, Lily Zalzett et Stella Fihn proposent de tourner leur regard vers les milieux associatifs en France. Un peu comme dans les organismes communautaires au Québec, les associations françaises se présentent souvent comme des espaces où se construisent et se mettent en forme des utopies, où le travail se ferait en accord avec des valeurs sociales et non avec la recherche de profit....

Par Annabelle BERTHIAUME et Amélie POIRIER — Dans son livre Travail gratuit : la nouvelle exploitation ? paru à l’automne 2018, Maud Simonet analyse des activités aujourd’hui hors « du droit du travail et avec peu ou pas de compensation monétaire et de droits sociaux » à partir des apports théoriques de féministes entourant les débats pour la reconnaissance du travail ménager dans les années 1970. Malgré leur apparente disparité, c’est donc le travail gratuit qui constitue le fil rouge des différentes activités observées par Simonet : travail numérique, stage non-rémunéré, service civique, workfare, bénévolat. ...