03 Déc L’écocide de Gaza : la COP30 et la faillite morale du discours climatique global
Par Nordine Saïdi
Publié le 3 décembre 2025
Le sol de Gaza, saturé d’uranium appauvri et de sang, est le miroir de notre planète.
Là où tombent les bombes, c’est le monde entier qui brûle.
Ce qui se joue à Gaza, c’est l’avenir du vivant.
La Palestine est la vérité du système monde dans lequel nous vivons.
Un monde capable de regarder sans ciller l’anéantissement d’un peuple tout en organisant une conférence pour « sauver le climat » est un monde déjà mort.
Gaza est aujourd’hui le cri de la terre et du sang mêlés.
Et ce cri dit :
« La planète sera libre et décoloniale, ou elle ne sera plus. »
Il n’y aura pas de justice environnementale sans libération palestinienne
À l’heure où les dirigeants mondiaux se sont réunis pour la COP30, le contraste entre les discours climatiques des puissances coloniales et la réalité du terrain à Gaza atteint un degré d’indécence absolu. La dévastation en Palestine ne constitue pas seulement un génocide, mais également un écocide : la destruction délibérée d’un écosystème, d’un territoire et de son peuple, au nom d’un projet colonial soutenu par les puissances du Nord global.
Cette hypocrisie structurelle des COP est manifeste : depuis trente ans, ces conférences produisent des engagements non contraignants, des objectifs ajournés, des bilans truffés d’échappatoires juridiques. Derrière les promesses de décarbonation se dissimule un système mondial dominé par les intérêts des puissances fossiles, des entreprises militaro-industrielles et des États néocoloniaux parmi lesquels Israël s’est imposé comme un acteur clé du greenwashing global.
L’illusion de la « transition verte » masque mal le fait que les technologies dites durables (énergies renouvelables, recyclage, agriculture 4.0) reposent sur l’extraction intensive de ressources, l’exploitation de travailleurs précarisés et la militarisation des territoires. Dans cette économie mondiale écocidaire, Gaza est un de ces laboratoires du désastre : un territoire où la guerre impériale et le saccage environnemental se confondent.
Ce n’est pas une crise humanitaire naturelle, mais une entreprise politique de mort, minutieusement organisée, dont les conséquences écologiques s’étendent bien au-delà de la bande de Gaza.
COP30 : le sommet de l’imposture
La situation frise l’absurde.
Les mêmes États qui arment Israël prétendent défendre la planète.
Les multinationales responsables de 70 % des émissions globales sponsorisent les conférences climatiques.
Les banques qui financent les colonies en Cisjordanie financent aussi les projets d’énergies renouvelables « vertes » en Afrique.
Les COP sont devenues des rituels de blanchiment du capitalisme fossile :
- Les États du Nord fixent des objectifs irréalistes.
- Les grandes entreprises promettent des compensations carbone.
- Les ONG institutionnelles adoptent un langage aseptisé.
Mais aucune de ces discussions ne remet en cause la structure de domination impériale qui produit la crise.
Le discours de « neutralité carbone » est une fiction technocratique qui permet aux puissances du Nord de continuer à polluer, à militariser, à exploiter tout en prétendant sauver la planète.
Le ministère israélien de l’Environnement a déclaré3 qu’à la différence de l’an dernier, Israël ne disposera cette fois d’aucun pavillon ni d’aucune délégation officielle à la Conférence des Nations unies sur le climat (COP30), prévue ce mois-ci à Belém, au Brésil. Selon le communiqué, cette absence serait justifiée par le « redéploiement des ressources » imposé par la guerre en cours et par « l’intensification des efforts diplomatiques » menés sur d’autres fronts.
Mais au-delà de ce prétexte administratif, cette non-participation met en lumière une contradiction plus profonde : dans un monde en quête de durabilité, la présence d’Israël à la COP30 est une insulte au vivant.
Cette année, la participation israélienne à la COP30 s’est limitée à deux représentants du ministère de l’Environnement. L’événement, qui s’est déroulé du 10 au 21 novembre à Belém — porte d’entrée de l’Amazonie dans le nord-est du Brésil —, accueille ainsi une présence israélienne symbolique. Le chef du Directorat de la résilience climatique prendra part aux travaux durant la première semaine, avant d’être relayé par le chef du Directorat des relations internationales pour la seconde.
Selon le ministère, ces deux fonctionnaires auront pour mission de représenter Israël lors des négociations et discussions officielles, de promouvoir les soi-disant « solutions climatiques israéliennes » et de renforcer l’intégration du pays dans les initiatives internationales. D’autres agents du ministère leur fourniront un appui logistique et informationnel à distance, participant ponctuellement à certaines sessions en ligne. Parmi les projets évoqués figure notamment une initiative de coopération internationale sur la prévention des incendies de forêt.
Pourtant, cette communication diplomatique ne saurait masquer la réalité : la présence d’Israël, même minimale, à une conférence sur le climat est une provocation morale. Comment un État engagé dans la destruction systématique des écosystèmes palestiniens, qui a transformé Gaza en désert toxique et qui continue de coloniser, d’assécher et de militariser les terres, peut-il prétendre participer à la sauvegarde du vivant ? La simple idée qu’un représentant israélien vienne parler de « prévention des incendies » alors que son armée incendie des forêts entières et pulvérise des nappes phréatiques de phosphore blanc relève d’un cynisme absolu. Israël n’a pas sa place à la COP30. Il doit être exclu de tous les espaces onusiens dédiés à la durabilité et à la justice environnementale.
Les cycles de l’écocide et du génocide : le colonialisme comme moteur de destruction écologique
Depuis près de deux ans, Israël mène un génocide retransmis en direct contre les Palestiniens autochtones, annihilant des vies, des terres, et des écosystèmes entiers
Depuis octobre 2023, Israël a largué plus de 100 000 tonnes de bombes sur Gaza un territoire de 365 km²4, soit une empreinte carbone supérieure aux émissions annuelles de plusieurs États réunis5. Les estimations scientifiques les plus récentes font état de plus de 30 millions de tonnes de CO₂ émises par quinze mois d’activités militaires. Cela dépasse les émissions annuelles de 36 pays et, si l’on y inclut les infrastructures militaires (tunnels, murs, reconstruction), on atteint les niveaux d’émission de 41 pays6.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’accès à l’eau potable est tombé à moins d’un litre par jour et par personne, entraînant la réapparition de la polio et une explosion des maladies hydriques8. L’Integrated Food Security Phase Classification (IPC) a, en août 2024, déclaré un état de famine pour un demi-million de personnes à Gaza, tandis que 98 % des terres cultivables sont détruites ou gravement endommagées9.
Forensic Architecture a démontré que Gaza possédait avant 2023 170 km² de terres agricoles, soit 47 % de sa surface totale ; aujourd’hui, 80 % de ces zones sont devenues stériles. La moitié des arbres sont morts, 90 % des serres détruites, la pêche interdite, et la mer saturée de déchets chimiques. Les sols sont contaminés par l’uranium appauvri, le phosphore blanc et des métaux lourds, transformant chaque champ, chaque puits et chaque plage en piège toxique.
Ce désastre n’est pas un effet collatéral : c’est un écocide planifié, un instrument de guerre visant à rendre la vie impossible. La destruction de la terre, de l’eau, de l’air et du sol est indissociable du projet colonial sioniste : elle vise à détruire les conditions matérielles d’existence d’un peuple pour le chasser de son territoire.
Gaza est devenue un laboratoire d’ingénierie de la mort, où les armes, les déchets et les métaux lourds s’abattent sur les populations et sur la terre elle-même.
La guerre, les déplacements forcés (90 % de la population), la destruction des infrastructures et l’interdiction de l’aide humanitaire ont provoqué l’effondrement complet du système alimentaire un effondrement « entièrement fabriqué par l’homme », souligne l’ONU10.
Les crimes israéliens dépassent le cadre du droit humanitaire : ils constituent une attaque contre la vie elle-même. L’OMS note la recrudescence de maladies hydriques, la réapparition de la polio et des cas massifs de diarrhées, conséquence directe de la destruction de cinq usines de traitement des eaux. L’accès à l’eau potable est quasi nul11.
Ce désastre écologique rappelle les crimes commis au Vietnam avec l’agent orange12, utilisé par l’armée américaine pour détruire la forêt et rendre la terre inhabitable. Comme l’a rappelé Lesley Joseph dans New Lines Magazine13, c’est à la suite de cette guerre que le terme écocide fut forgé pour désigner l’usage militaire de la destruction environnementale à des fins politiques. Ce que fait Israël aujourd’hui est une reproduction, dans le monde arabe, de ce modèle impérial de guerre totale.
Colonialisme vert et greenwashing israélien : blanchir l’éco-geno-cide.
Pendant que Gaza brûle, Israël se présente comme un leader mondial de l’innovation verte. Depuis 1948, l’idéologie sioniste a construit un récit environnemental raciste : celui d’une « terre sans peuple pour un peuple sans terre ». En présentant la Palestine comme un désert à « verdir »14, Israël a naturalisé le projet colonial, effaçant la présence du peuple autochtone palestinien tout en érigeant le développement écologique en instrument de domination.
Le Fonds national juif (FNJ) est l’un des piliers de ce greenwashing colonial. Sous couvert de reboisement et de conservation, il a recouvert les vestiges de 86 villages palestiniens détruits lors de la Nakba15. Les forêts artificielles plantées par le FNJ ont servi à dissimuler les traces du nettoyage ethnique, à effacer la mémoire des lieux et à reconfigurer le paysage selon les codes d’une écologie blanche et coloniale16. Sous couvert d’écologie, il s’agit de dissimuler les crimes de nettoyage ethnique et d’effacer les traces du peuple autochtone palestinien.
Ce greenwashing fait partie intégrante du dispositif colonial. Le sionisme a toujours articulé la rédemption de la terre à la dépossession des indigènes17. En présentant la Palestine comme un désert avant 1948, Israël a justifié sa colonisation au nom de la « civilisation écologique ». Cette stratégie s’inscrit dans une longue tradition du colonialisme environnemental, de l’Algérie française à la Rhodésie britannique. Les colons prétendaient apporter la « civilisation écologique » aux territoires « incultes ». Aujourd’hui, Israël reproduit ce schéma à travers ses exportations de technologies « vertes » : systèmes d’irrigation « intelligents », gestion de l’eau, panneaux solaires en zone occupée, agriculture hydroponique dans les colonies. Ces innovations sont présentées comme des contributions à la lutte climatique, alors qu’elles reposent sur le vol de ressources, la dépossession et l’apartheid.
Aujourd’hui encore, cette rhétorique raciste se prolonge à travers les projets israéliens de technologies vertes, d’irrigation intelligente ou de désalinisation, financés par les mêmes entreprises qui fournissent les drones et les chars.
Ainsi, Israël exporte un modèle toxique, fondé sur la privatisation de l’eau, la militarisation de la nature et la marchandisation du vivant. Ce modèle soutenu par les États-Unis et l’Union européenne constitue une menace planétaire. Ce que Tel-Aviv inflige à Gaza aujourd’hui, c’est ce que le capitalisme fossile prépare à l’ensemble du Sud global demain.
L’écocide comme miroir du capitalisme fossile mondial
Ce que révèle Gaza, c’est la logique structurelle d’un monde dirigé par les multinationales de l’énergie, les industries de défense et les États impérialistes. Les bombes larguées sur Gaza sont fabriquées à partir de combustibles fossiles, acheminées par cargos pétroliers, financées par des banques climatiquement « responsables » et testées sur un peuple colonisé.
Les guerres contemporaines sont des guerres climatiques19 : elles assurent le contrôle des ressources, des pipelines, des routes commerciales et des marchés énergétiques20. L’écocide de Gaza ne se distingue pas des destructions environnementales commises en Irak, au Soudan, au Congo ou en Amazonie : il en est le prolongement logique.
Les mêmes acteurs — Chevron, TotalEnergies, Elbit Systems, Caterpillar, Lockheed Martin21 — profitent à la fois de la guerre, de la reconstruction et des programmes de transition verte. Le capitalisme fossile se régénère dans le chaos.
Pour une écologie décoloniale : de Gaza au monde
L’écologie décoloniale affirme que :
- Le colonialisme est la première cause de la destruction du monde.
- La décarbonation sans décolonisation est un mensonge.
- La justice climatique sans justice raciale est impossible.
Les mouvements pour la justice climatique ne peuvent plus se permettre de rester neutres.
La destruction de Gaza met à nu la collusion entre l’impérialisme, le militarisme et l’écocide.
« Pas de justice climatique sans libération de la Palestine » : cette affirmation n’est pas une métaphore. Elle exprime la vérité matérielle du monde. Les États et les entreprises qui alimentent le génocide sont les mêmes qui détruisent le climat.
Les États-Unis et l’Union européenne et forment un bloc impérial : ils financent Israël, exploitent les énergies fossiles, militarisent la transition écologique et criminalisent les mouvements anticolonialistes.
La COP30 ne pourra prétendre à la crédibilité que si elle exclut Israël de ses négociations et sanctionne les États complices de son écocide.
Il est temps que les peuples imposent leurs propres COP : des conférences de la terre, de la dignité et de la justice.
La Palestine est aujourd’hui le cœur battant de la lutte écologique mondiale.
Comme le Congo, le Niger, la Guyane ou l’Amazonie, elle subit l’alliance entre extractivisme, racisme et militarisme.
Mais elle incarne aussi la résistance : le Sumud, cette ténacité du peuple palestinien à rester sur sa terre malgré la mort, malgré la destruction, malgré la faim.
Le Sumud écologique : résistance et reconstruction de la vie
C’est à partir de cette résistance qu’il faut repenser l’écologie.
Non pas une écologie d’État, mais une écologie décoloniale, enracinée dans la justice, l’autonomie et la mémoire.
Une telle écologie relie les luttes : celles des paysans palestiniens, des peuples amérindiens, des militants noirs des Etats Unis ou de Soweto, des communautés zapatistes.
Cette écologie du Sumud relie la Palestine à toutes les luttes du Sud global : celles des paysans indiens contre Monsanto, des peuples amazoniens contre l’extractivisme, des communautés noires américaines contre le racisme environnemental. Elle rappelle que la justice climatique est une lutte décoloniale, antiraciste et anticapitaliste.
Pas de justice climatique sans libération palestinienne
La Palestine est aujourd’hui le miroir de nos contradictions planétaires. Elle révèle que le capitalisme fossile, le militarisme et le colonialisme sont trois faces d’une même logique de mort. Les entreprises pétrolières, énergétiques et agroalimentaires qui soutiennent Israël — Chevron, Caterpillar, Mekorot, Elbit Systems — sont les mêmes qui dévastent les écosystèmes d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie.Elle rappelle que la justice climatique est une lutte décoloniale, antiraciste et anticapitaliste.
La justice climatique mondiale exige la fin de cette complicité et la reconnaissance du droit des Palestiniens à résister et à reconstruire leurs terres. Cela suppose :
- le retour des réfugiés palestiniens et des réparations intégrales ;
- le boycott économique, académique et culturel d’Israël (BDS) ;
- la démilitarisation du système climatique mondial, incluant la réduction des émissions militaires dans les conventions de l’ONU ;
- la désobéissance écologique, en solidarité avec les peuples colonisés et les mouvements de libération.
Conclusion : Désarmer le colonialisme, libérer la Terre
L’écocide de Gaza est le symptôme d’un système mondial où la vie est subordonnée au profit, et où la nature est colonisée comme l’a été l’humain.
L’écocide de Gaza n’est pas un dommage collatéral du génocide : il en est le cœur même. La destruction du vivant, des sols et des mers, participe d’un projet colonial total : effacer un peuple et la terre qui le fait exister.
En détruisant Gaza, Israël détruit le monde, car la planète est indivisible.
À la COP30, les gouvernements parleront de « neutralité carbone » pendant qu’un peuple brûle sous le feu du phosphore.
Mais chaque arbre déraciné à Gaza, chaque olivier calciné, chaque goutte d’eau volée, chaque enfant privé de lumière, témoigne de la faillite morale du système climatique mondial.
Dans un monde où les forêts brûlent au Brésil, où les océans meurent dans le Pacifique et où les peuples autochtones du Congo ou d’Amazonie sont dépossédés de leurs terres, Gaza incarne le front le plus avancé de la lutte contre l’alliance du capitalisme fossile et de la suprématie blanche.
La libération de la Palestine n’est pas un chapitre périphérique de la justice climatique : elle en est la condition.
Car libérer la Palestine, c’est libérer la Terre.
Gaza, front écologique de la libération mondiale
Pas de justice climatique sans libération palestinienne.
Pas de paix verte sur une terre colonisée.
Pas de COP30 légitime tant que l’écocide à Gaza se poursuit.
Les illustrations sont tirées de l’œuvre de Nursun Hafızoğlu (CC BY-NC-ND 4.0).
NOTES
1. Amnesty international, « Ce qu’il faut savoir sur le climat COP30 », 6 novembre 2025.
2. United Nations Climate Change, « La COP 30 prend de l’ampleur alors que près de 100 pays annoncent de nouveaux objectifs climatiques », 25 septembre 2025.
3. Times of Israel, « Israël n’enverra pas de délégation à la COP30 », 6 novembre 2025.
4. Bruxelles-Capitale c’est 161,4 km² ; Montréal c’est 483 km².
5. SSRN, « War on the Climate : A Multitemporal Study of Greenhouse Gas Emissions of the Israel-Gaza Conflict », 30 mai 2025.
6. Tired Earth, « L’empreinte carbone de la guerre d’Israël contre Gaza dépasse celle de pays entiers », 1er juin 2025.
7. Forensic Architecture, « No Trace of Life : Ecocide in Gaza 2023-2024.
8. OMS, « Les pauses humanitaires sont vitales pour mener à bien une campagne de vaccination contre la poliomyélite dans la bande de Gaza », 16 août 2024.
9. IPC, Gaza Strip : Famine confirmed in Gaza Governorate, projected to expand, 22 août 2025.
11. Libération, « Usines détruites, puits contaminés… A Gaza, la pénurie d’eau aggrave la crise humanitaire », 19 octobre 2025.
12. Vert, « C’est une tragédie sur plusieurs générations : 50 ans après la guerre du Vietnam, les ravages invisibles de l’agent orange », 30 avril 2025.
13. New Lines Magazine, « The Toxic Blowback of Israel’s Bombs », 29 juillet 2025.
14. The Palestian Institute for Public Diplomacy, « Mythes et réalité : Israël a fait fleurir le désert », 30 janvier 2025.
15. Elisa Aumoitte, Bulletin de l’association de géographes français, « Sans mémoire des lieux ni lieux de mémoire. La Palestine invisible sous les forêts israéliennes », 2020.
16. Stop the JNF, « A Tale of Four Parks », 9 juillet 2021.
17. Bruxelles Panthères, « Conquérir le désert », 2018.
18. TNI, « Ecocide, Imperialism and Palestine Liberation », 17 septembre 2025.
19. L’odyssée de la terre, « La guerre et le réchauffement climatique ».
20. David Amsellem, « Les problématiques des réserves gazières au large d’Israël, de Gaza, de l’Egypte, du Liban et de Chypre », juin 2018.
21. Chronique de Palestine, « L’industrie florissante du génocide », 9 juillet 2025.
22. Chronique de Palestine, «Sumud palestinien : un cadeau pour un monde confronté à la tyrannie globale », 15 août 2024.